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Une voix qui a marqué les décennies 1940 1960, celle d’André Claveau. » Né à Paris le 29 décembre 1911, et décédé le 4 juillet 2003 à Agen (Lot et Garonne).
Surnommé « le Prince de la chanson », Claveau s’impose comme l’un des grands crooners français d’après guerre, alliant charme, élégance, voix chaleureuse et position de vedette.
1. Ses influences et sa façon de chanter
Dès ses débuts, André Claveau se rattache — consciemment ou non — à la lignée des chanteurs romantiques et de charme, inspirés par le modèle du crooner américain : voix posée, timbre de baryton, diction soignée. On note que dans un podcast de France Musique, il est évoqué qu’« sa voix chaude et swing, très inspirée par le jazz, fait sensation »
Avant de devenir chanteur professionnel, Claveau avait étudié à l’École Boulle après un apprentissage en ébénisterie (il était destiné à être ébéniste) et avait travaillé comme graphiste et décorateur d’affiches ou de théâtre. Cette formation artistique hors musique lui donna sans doute ce sens de l’esthétique, de la scène, de la présence, de la mise en valeur de la voix.
Il fut d’ailleurs très actif sur les ondes de radio pendant l’Occupation, animant des émissions de variétés (ex : sur Radio Paris) et se produisant dans les music halls parisiens (Théâtre Mogador, L’Européen …).
Sa façon de chanter est donc caractéristique de la «chanson de charme» : romantisme, élégance, accompagnement orchestral, belle diction, et un accent mis sur l’émotion douce et le charme plutôt que sur la rupture brutale. On pourrait dire qu’il incarnait la transition entre la grande chansonnette romantique d’avant la guerre et la variété populaire d’après guerre.

– Eurovision Song Contest 1958 – André Claveau – Dors, Mon Amour (WINNER)

– Pot pourri d’André Claveau

Catégories : Musique

richard

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